Association

Un peu d’histoire

Il était une fois… à Nantes, en l’an de grâce deux mil quinze, Fanny et Thomas, deux amateurs d’ateliers d’écriture. Par le biais de l’association nantaise dont ils font partie, leur humour qui peut parfois virer baroque, une plume qui jamais ne se lasse et un certain sens de la vie (en version Monty Python) se télescopent au fil des séances dans les bars et les restaurants du centre-ville. Une connivence d’encre s’installe. Et quand il est question, en 2016 de co-animer les ateliers auxquels ils participaient pour doper la structure et faire face à une demande croissante, ils se lèvent comme un seul homme et répondent présent. Pendant 4 ans, cent fois sur le métier, ils forgeront ensemble la belle ouvrage.

En 2020, la pandémie met en sommeil l’association nantaise dont ils faisaient partie. Et à la fin de l’année, les ateliers disparaissent que ce soit en présentiel ou en virtuel.

Qu’à cela tienne ! Ce n’est pas une bête à piques-piques qui les privera de leur passion. Ils montent leur propre asso ! Dans leur aventure, ils embarquent Albert, participant assidu et prolifique qui manie les métaphores à la manière d’un Soulages, d’un Zao Wu Ki, d’un Kandinsky, d’un Hopper ou encore d’un Toshihiro Hamano, ses peintres préférés.


Les activités

Les ateliers d’écriture extensifs

L’association propose d’ores et déjà des ateliers d’écriture en ligne (avec la volonté d’en faire en présentiel) à une fréquence de deux fois par mois environ. Pour en savoir plus sur les prochains ateliers, ça se passe sur cette page.

Le webzine (Jus de citron)

Elle édite son propre webzine libre de droits. Pour en savoir plus, c’est par ici.

Le club des Buvards de mots (club de lecture)

Écrire c’est bien mais lire c’est bien aussi. « L’écriture, c’est l’aventure » anime un club de lecture (en présentiel uniquement). Pour plus d’information, rendez-vous sur la page dédiée au club de lecture, c’est par-là.

Édition, rencontres, ateliers ponctuels, séjours créatifs

Dès que ce sera possible seront organisées des rencontres avec des auteurs et des acteurs du monde de l’édition. Mais également des ateliers dans des lieux insolites, des séquences à la journée (tout un samedi, tout un dimanche ou tout un jour férié) ou encore de courts séjours (weekend par exemple) dans des lieux où un hébergement à prix modique est possible et où les participants pourraient se concentrer sur les textes et partager de bons moments.


Les fondateurs

Thomas, président, animateur et sorcier du web

Comme Obélix dans la marmite de potion magique, Thomas est tombé dans l’écriture étant petit, alors qu’il venait d’apprendre à lire, en plongeant son jeune nez — coiffé de lunettes 3D en forme de tyrannosaure — dans les nombreux magazines parlant de dinosaures qui inondaient les librairies des années 90. Il harcelait ses parents pour qu’ils lui confectionnent des « livres », simples paquets de feuilles blanches pliées en deux et tenues par trois agrafes en leur centre, supports ô combien sommaires mais qui lui permettaient de coucher sur le papier ses toutes premières histoires.

Vers l’âge de neuf ans et poussé par la furieuse envie d’inventer toujours plus de mondes imaginaires, il rejoint un atelier d’écriture. Durant les vacances scolaires, il se rendait à la médiathèque municipale pour partager, avec les autres enfants de sa commune, ses textes nourris des contraintes stimulantes prodiguées par l’animatrice. Depuis il écrit, des trames de récit, des bandes dessinées, il s’inscrit à des concours de nouvelles en tant que participant ou relecteur, il publie dans des webzines. 

C’est en 2015 qu’il passe à la vitesse supérieure. Objectif : le roman. Il dévore les ouvrages de techniques du style, de dramaturgie et de construction de scénario et décide de rejoindre le cercle des écritures de Nantes pour confronter sa prose au public. La même année, il participe pour la première fois au fameux concours NaNoWriMo — qui consiste à sortir une fiction en l’espace d’un mois. De cette expérience, il en a retiré deux choses : son premier romain et l’habitude de coucher les mots quotidiennement. Depuis 2017, il anime des ateliers d’écriture où il prend plaisir à partager ses jeux et ses astuces, et depuis le début de l’année 2021, il est le président de l’association « l’écriture, c’est l’aventure ». 

En parallèle, il travaille sur son deuxième roman et forge chaque jour un peu plus sa plume.

Fanny, animatrice, trésorière et relectrice-correctrice

Forgeronne de littérature grise, Fanny vit sur 24 fuseaux qu’elle parcourt inlassablement.

Depuis l’adolescence, elle ne cesse de se faire du cinéma, de mettre en scène des histoires qui restent dans son cerveau attendant un dénouement papyrologique qui ne vient jamais. Jusqu’au jour où, passant aux actes, elle les distille depuis les touches de son clavier. Pour les offrir, les partager. Elle commence alors à publier des nouvelles, des textes courts tout en travaillant à des romans qui campent des personnages hauts-en-couleur à qui il arrive des tas d’aventures… romanesques bien sûr.

Mais l’envie de passer de l’autre côté du miroir des mots la titille un peu plus chaque jour. Alice sans le savoir, à la faveur d’un chat malicieux au sein du cercle des écritures de Nantes qu’elle a rejoint en tant que simple participante en 2012, elle se jette à l’eau en puisant méthode et inspiration dans sa formation d’enseignante de français langue étrangère et sa courte expérience dans ce domaine ainsi que dans les ateliers de creative writing qu’elle a suivis à une époque à San Francisco et d’autres, francophones, fréquentés en Pays de Loire, en région parisienne, en ligne. Mais c’est surtout dans ses envies qu’elle trouve les thématiques qui invitent à être créatif avec style.

Tritureuse de textes, spéléologue de sémantique, décortiqueuse de syntaxe et par-dessus tout gourmande de mets et de mots, elle propose des ateliers où il faut mouiller sa chemise. Un peu, beaucoup, passionnément ou pas du tout, c’est selon l’humeur du jour de chacun. Et peu importe la chemise, chemise pour hommes, chemisier pour femmes, chemise non genrée, imprimée fantaisie, à carreaux, en seersucker ou coton oxford uni, en soie, lin ou polyester, chemise froissée chic ou amidonnée, Fanny a fait vœu d’accompagner chaque auteur vers la coupe bien ajustée à ses attentes.

La littérature, c’est une aventure un peu comme la couture : on a des visions, des envies, des ressentis. On imagine, on dessine, on coupe, on assemble, on pique, on coud et surtout on brode et on rebrode. Encore et encore.

Albert, Animateur du club des Buvards de mots, secrétaire de l’association et webzineur du « Jus de Citron »

Les mots ont toujours fasciné Albert. Ces artefacts nous sont si naturels que leur magie peut nous échapper si nous n’y prêtons pas attention. D’abord ce sont les mots qu’il entend. Ce premier contact est sensoriel : articulation de différents sons, des syllabes dans des enchaînements au schéma familier ou d’une inhabituelle nouveauté. Ces mots ont les accents de celui qui les prononce. Accents qui racontent l’humeur du moment quand ils grondent ou rient, accents qui racontent des histoires quand ils se colorent de béton, de soleil ou de voyage. Bientôt les mots deviennent aussi dessins. Des traits, des espaces et des points reliés qui ont aussi leurs accents. Petites taches d’encre qui les entourent pour mieux les désacraliser ou au contraire belles lignes pour les sublimer (un jour il apprendra avec plaisir le mot calligraphie). Les mots s’agglutinent pour former des textes qu’il peut lire. Mais son livre favori : le dictionnaire qui lui dévoile le premier mystère des mots : leur sens.

Albert grandit et dévore tous les livres de la bibliothèque municipale, ceux qu’il reçoit à la fin de chaque classe, ceux qu’il demande pour son anniversaire, ceux qui traînent chez lui et chez les autres. Bientôt l’école des grands augmente encore la magie des mots avec la grammaire, avec les mathématiques et avec les langues étrangères, mortes ou vivantes. Les mots ne sont pas des objets isolés et finis mais des êtres vivants liés les uns aux autres par des règles d’utilisation, par des racines communes, par des variations historiques ou régionales. Le dictionnaire n’est plus la seule façon de comprendre les mots. Une règle de grammaire, une étymologie, une parenté avec une langue étrangère viennent innerver cette magie des langues.

Et puis, Albert grandit et comprend que les mots se reçoivent mais se transforment, se détournent, se créent. Il comprend aussi que les histoires s’écrivent avec des lettres et également avec des chiffres ou des symboles. Un jour, il commence à travailler. Il aime à ne pas laisser les mots prisonniers de la sécheresse grisâtre du vocabulaire d’entreprise et rédige ses notes, ses documents techniques, ses courriers électroniques avec beaucoup de soin, cherchant le mot approprié, travaillant la formule au-delà du message, tâchant de garder l’écrit comme un trésor. Et Albert vieillit et un jour il participe à un atelier d’écriture. Et là, il découvre qu’il peut écrire « pour de vrai ». Alors quand l’Écriture c’est l’Aventure se monte, tout naturellement, il propose son aide. Albert est aujourd’hui secrétaire de l’association et fort de son goût pour les mots il anime le Club des buvards de mots, le club de lecture et Le Jus de Citron, le webzine de l’association.

Comment rejoindre l’association ?

Il te suffit de prendre une cotisation en remplissant le formulaire suivant ( ou en te rendant sur notre page billetweb).

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